le noirieu
Le Noirieu "dans tous ses états".
La rando du jour.
Les berges de la rigole du Noirieu, de nouveau accessibles aux promeneurs, randonneurs après le passage du tondo broyeur de VNF.
Maintenant c'est au tour des pêcheurs d'exprimer leur mécontentement. Les plantes aquatiques ont tellement proliféré qu'il devient impossible de poser un bouchon de ligne sans accrocher son hameçon. Il est prévu que VNF assure le faucardage de la rigole, la date reste à préciser...
La rigole entre Essigny et Fonsomme.
Même si il est reconnu que ces plantes jouent un grand rôle dans l'écosystème aquatique (production d'oxygène avec la photosynthèse, production de nourriture pour les poissons blancs, cache pour les plus petits contre les prédateurs, support de ponte etc), tout est question de quantité et de qualité. Ce n'est pas le pêcheur rencontré ce matin qui vous dira le contraire...
Plantes sauvages au bord du sentier.
Les dernières grosses bourrasques de vent ont eu raison de vieux saules et peupliers. Leurs troncs creux n'ont pas résisté aux rafales.
Ici les arbres en tombant ont emporté une partie de la berge de la Somme qui coule en contre bas de la rigole..
Les herbiers sont aussi des caches à poisson, deux carpes communes de belle taille se dorent au soleil.
Deux oies échappées de l'enclos voisin que Pixelle s'empresse de faire envoler.
Le "bayou" de Fonsomme ! gare aux alligators...
Un temps propice à la randonnée.
Rando photos.
Stigmate encore visible d'une coulée de boue dans un champ proche d'Essigny. (Inondations du 11 septembre 2008)
Entre Essigny et le Tilloy.
Retour par le Noirieu.
et c'est reparti !
Encore bien couru ce matin !
Autour du village.
Acacias en fleur.
Les fleurs d'acacia dégagent un parfum unique très subtil. Les abeilles en rafolent et les apiculteurs proposent chaque année leur fameux miel d'acacia qui a la particularité de rester liquide.
Le Noirieu à Courcelles.
Chevaux dans la prairie.
Coquelicots dans la luzerne.
Chien fatigué.
Côté Jardin: préparation du purin d'ortie.
"Qui s'y frotte s'y pique"
Sur les berges du Noirieu poussent de magnifiques orties à feuilles velues qui ont la particularité d'être très piquantes et urticantes.
Elles poussent à l'état sauvage sur le sol riche des berges de la rigole et la cueillette de ce matin va m'assurer la réalisation de purin en quantité suffisante pour le jardin.
Le purin d'ortie peut être utilisé comme engrais naturel car il contient de l'azote en grande quantité et de nombreux minéraux. On l'utilise principalement au printemps pour soutenir le départ de la végétation.
Attention, ce purin est à utiliser avec parcimonie sur les plantes à fleurs car il favorise la croissance des feuilles.
Pour une utilisation préventive contre les insectes et autres parasites, le purin s'utilise en pulvérisations directes sur et sous le feuillage, il sera alors dilué dans les proportions 1/10.
Le purin d'ortie est aussi très efficace contre certaines maladies cryptogamiques, en pulvérisation autour du pied des plantes à risque.
Enfin, c'est un très bon activateur de compost, dans ce cas il n'a pas besoin d'être filtré ni dilué.
Privilégier un contenant en plastique opaque avec couvercle (pour neutraliser les mauvaises odeurs !) et remplissage avec de l'eau de pluie si vous le pouvez. Remuer tous les jours avec un bâton les orties en train de macérer. Bien fermer le fût exposé idéalement au soleil pour accélérer la macération, le purin est prêt quand il n'y a plus de bulles qui remontent à la surface.
Belle séquence d'éducation obéissance pendant "la cueillette" Pixelle proche de la rivière et de la route. Bravo ma belle !
En conclusion:
La recette du purin d'ortie est très simple à réaliser, elle est indispensable à tout bon jardinier à tendance écolo ! Le purin d'ortie est à la fois un engrais naturel riche en azote, il favorise donc la croissance des végétaux tout en les rendant plus résistants aux maladies et un insecticide naturel contre les insectes et autres bestioles indésirables au jardin ! Il permet aussi d'accélérer la décomposition du compost.