Le spectacle " + de vie " a fait un carton ce dimanche ! ( article du courrier picard )
La standing ovation pour André
Publié le 05/10/2014 G. CA.
Il s’était distingué lors des répétitions au restaurant de la résidence Victor-Hugo. Lors du spectacle Plus de vie au Splendid, l’octogénaire a conquis son public.
Évelyne Leclercq est tombée sous son charme. « Je vous rappelle que je ne suis pas mariée », lance l’ancienne star du petit écran à André, à l’issue de son numéro. L’octogénaire a tendu l’oreille alors que Françoise Leclercq, organisatrice du concert hier, le raccompagnait au fond de la scène. Il s’est retourné. A tendu son doigt. « C’est bon à savoir. »
La réplique est à l’image du personnage et du sens donné au spectacle Plus de vie, en faveur de la fondation des Hôpitaux de France-Hôpitaux de Paris, dimanche 5 octobre, sur la scène du Splendid : de l’humour, du plaisir et de la spontanéité.
L’homme de 85 ans n’a pas été désarçonné par les 400 personnes présentes dans la salle. Comme nous l’avions pressenti lors des répétitions, André a cartonné. Et cela lui valait bien une standing-ovation. Une salle debout rien que pour lui, c’est sûrement la première fois de sa vie.
C’est la cerise sur le gâteau. Françoise Leclercq, la présidente des Cheveux d’argent, la « papesse » de ce rendez-vous qui a fêté sa huitième édition cette année, l’association Providence ainsi que le Casoc de Gauchy, avaient mitonné une fois encore, des tableaux de qualité. « Tout n’est pas parfait mais l’essentiel, c’est que ce soit fait avec le cœur », s’est exclamée Évelyne Leclercq, valeur sûre de la présentation. « C’est ça aussi d’être resté dix ans aux côtés de Philippe Bouvard, aux Grosses têtes. »
L’ancienne animatrice de télévision, reconvertie dans le théâtre, a répondu « spontanément » à l’invitation des organisateurs.
Car rien n’est évident lorsque l’intergénérationnelle est à l’honneur. Ce melting-pot d’enfants, d’adultes et de seniors, âgés de cinq mois à 94 ans s’il vous plaît, créé toutefois « une dynamique fédératrice » avec des anciens « aux capacités inestimables ». Que ce soit sur une entrée de Jean-Jacques Goldman avec Je te donne en passant par Dalida et son Bambino ou du charleston interprété sur des steps, Plus de vie balaye les répertoires d’hier et d’aujourd’hui. Le tout, avec des costumes fait maison et des bénévoles ne comptant pas le temps passé auprès des acteurs d’un jour qui regagneront dès aujourd’hui la quiétude de leur maison de retraite médicalisée.
G. CA.
