J'étais dans le jardin ce dimanche matin, en train d'arracher du poireau, quand je fus surpris de voir passer un avion de ligne, un Airbus A320 de Ryanair, à basse altitude avec le train d'atterrissage sorti, encore plus étonné de le revoir passer trois fois, décrivant une large boucle au dessus de Remaucourt et Essigny-le-Petit.
Vraisemblablement mis en attente avant de se poser sur l'aéroport de Beauvais-Tillé qui se trouve à 100 km à vol d'oiseau.
Quand le froid commence à s'installer, une bonne soupe est de mise à la maison. C'est comme les boissons chaudes, c'est super réconfortant... Fibres, vitamines, minéraux, les soupes d'hiver sont un concentré de légumes et donc de nutriments.
De plus, c'est vraiment simple et rapide à faire. Le plus long, finalement, c'est de cuire les légumes. Après, un bon mixer et un peu de créativité et vous obtenez une bonne soupe à savourer...
Velouté potiron et carotte du jardin.
Ingrédients:
1 kg de potiron
500 gr de carotte
2 courgettes
80 cl de bouillon de volaille
1 gros oignon
2 gousses d'ail
4 cuillères à soupe de boursin
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
2 pincée de cumin
sel et poivre du moulin
Préparation:
Laver, peler et couper le potiron, les carottes et les courgettes en morceaux.
Peler et émincer l'oignon et l'ail.
Dans une cocotte, chauffer l'huile d'olive. Faire revenir l'oignon et l'ail. Ajouter les légumes et le bouillon. Saler, poivrer et laisser cuire pendant 30 minutes.
Après cuisson, mixer bien le tout et ajouter le boursin puis mélanger.
Servir dans des bols et saupoudrer de cumin.
(Vous pouvez remplacer le boursin par de la crème fraîche épaisse.)
En février dernier, après avoir abattu notre grand sapin, ce n'est pas moins d'une vingtaine de brouettes d'épines de conifère que je devais ramasser et installer comme paillis au pied d'une haie derrière la maison.
Ce matin, profitant d'un rayon de soleil entre deux averses, c'est en ramassant les feuilles mortes au pied de la haie que je tombais sur plusieurs champignons bleus encore jamais vu dans le secteur: des tricholomes nus ou encore appelés pieds bleus.
Son chapeau est large de 5 à 15 cm, lisse, et même un peu gras au toucher si la météo est humide.
Sa couleur est variable, mais souvent lilas-rose ou violacé. A noter que par temps sec, elle a tendance à pâlir.
Enfin, sa forme est un peu bombée au centre, tandis que le bord est légèrement enroulé.
Son pied est long de 4 à 10 cm, son épaisseur varie entre 1 et 3 cm. De forme cylindrique, il ne possède ni anneau, ni bulbe à sa base. Le pied est lilas à violet, légèrement blanchâtre vers le sommet, comme poudré.
Les lames, de la même couleur que le pied, peuvent être plus pâles. Elles sont échancrées et serrées.
Sa chair est dotée d’une agréable odeur fruitée et d’une saveur douce. Elle est épaisse, tendre et de couleur bleutée à violacée pâle.
Pour cueillir le pied-bleu, rendez-vous dans les bois de feuillus (voire de conifères), où il pousse en cercle sous les litières de feuilles ou d’aiguilles et se récolte tard en saison, de la fin de l’automne jusqu’aux premières gelées.
Toutefois, quatre champignons peuvent être confondus avec le pied bleu.
Lépiste sordide (Lepista sordida) : Sa ressemblance avec Lepista nuda est telle, qu’on l’appelle aussi petit pied-bleu. Comestible, cette variété se distingue du pied-bleu par sa taille plus petite et sa chair moins généreuse ; à tel point que si vous dirigez le chapeau face à la lumière, celui-ci devient presque translucide.
Cortinaire violet (Cortinarius violaceus) et cortinaire bleu (Cortinarius caerulescens) : ces deux variétés ont un d’intérêt culinaire limité.
Le premier se reconnaît à son chapeau nettement feutré et à la base « en massue » de son pied.
Le second possède un chapeau visqueux et un large bulbe à la base du pied.
Pied violet (Lepista saeva) : Bon comestible, ce champignon diffère du pied-bleu grâce à son chapeau beige.
Alors ! sont-ce vraiment des pieds bleus ces beaux champignons ??? un pharmacien devrait pouvoir me le confirmer ou pas.
S’il ne faut jamais manger un champignon sans l’avoir formellement identifié, les pharmaciens sont-ils toujours à même de renseigner les cueilleurs néophytes ?
"Il faut être indulgent avec les pharmaciens. Il y a 35 000 sortes de champignons en France. Personne ne lesconnaît tous, même les experts", tient à souligner Pascal Hériveau, Président de l'association mycologique et botanique de Ploemeur-Morbihan (56),"ce que l’on demande aux pharmaciens, c’est de connaître les champignons dangereux et mortels de leur région". Des informations basiques que la plupart des pharmaciens sont en mesure de fournir. Certains n'ont cependant pas reçu la formation ou ne montrent aucun intérêt pour le sujet. Il faut donc bien choisir son interlocuteur.
Si tous les pharmaciens reçoivent une formation à la mycologie durant leurs études, la place attribuée à son enseignement tend à diminuer. Joël Boustie, professeur en mycologie à Rennes 1, note que le nombred'heures dispensées aux étudiants a diminué de 20 à 30 % ces dernières années. Son enseignement a même disparu de la première année commune de médecine. En cause, la préférence pour les sciences modernes plutôt que pour la botanique, où l'on considère que la somme d'informations à retenir est trop importante, dans un cursus déjà dense." Je sais que certains enseignants sont inquiets car certaines facultés n’ont plus de cours de mycologie.Cela posera un problème de santé publique si les pharmaciens ne sont plus formésdu tout", s'inquiète également Pascal Hériveau. (Source: Elisabeth Denys FR3 Bretagne)
Avec Goldmen, "quand la musique est bonne", la salle est pleine...
Dès les premières notes, nous savions que nous allions passer un bon moment ce vendredi soir avec le groupe "Goldmen" dans une ambiance surchauffée salle du Splendid de Saint-Quentin.
Séduits par le timbre de voix similaire à l'original, il n'y avait plus qu'à fermer les yeux et nous laisser entrainer dans l'univers de Jean-Jacques Goldman et de ses plus grands tubes qu'ils ont repris en chœur.
Sono, orchestration, jeux de lumières, les Goldmen ont une fois encore séduit le public par la qualité de leurs reprises. Les artistes ont reçu une standing ovation à la fin de leur prestation.
Après plusieurs rappels, le groupe a rejoué trois morceaux devant un public enthousiaste, qui souhaitait prolonger le concert.