Des réserves pour l'hiver...
"On n'attire pas les mouches avec du vinaigre."
Initialement prévue pour les écureuils, la mangeoire a subi une petite transformation afin d'éviter son pillage bien en règle par les geais, pics épeiches...
Avec l'arrivée de l'automne, c'est le moment de ramasser des glands d'un beau chêne derrière la maison, des noisettes, et bientôt des noix pour assurer l'approvisionnement l'hiver prochain de la mangeoire à écureuil. Condition sine qua non pour espérer faire des photos de nos petits rongeurs arboricoles.
L'envol d'une buse variable dans les chaumes.
C'est le plus grand des oiseaux de proie que l'on peut voir de manière régulière. Elle est le plus souvent aperçue en vol ou perché sur des piquets de clôture, et ne s'observe que rarement au sol. La buse variable présente un plumage à coloration variable : dessous du corps et tête presque tout blanc à brun foncé avec intermédiaires ; dessus brun foncé ou teinté de roussâtre. La coloration n'a rien à voir ni avec l'âge ni avec le sexe. Quand elle est perchée, son plumage apparaît très brun. Un gros plan permet de distinguer le bec crochu et les plumes entourant les pattes, qui sont caractéristiques des grands oiseaux de proie. Elle est reconnaissable au plumage brun de ses larges ailes (dessinant souvent un V) et à sa courte queue arrondie. En vol, les ailes, souvent largement déployées en éventail, paraissent plus longues que celles de la corneille et plus larges, ressemblant à celles de l'épervier et sa queue paraît relativement courte.
Elle se nourrit de petits animaux vivant au niveau du sol, d'une taille allant jusqu'à celle d'un jeune lapin. Principalement des micromammifères (campagnols), des lapins, des jeunes oiseaux pris au nid (merles, grives, geais). À défaut des grenouilles, des reptiles (couleuvres, vipères), des vers de terre et des insectes. Cet oiseau ne dédaigne pas les charognes. Quand il y a pullulation de campagnols des champs (Microtus arvalis), s'en nourrit presque exclusivement.
(Source oiseau-libre.net)